lundi 12 décembre 2011

UMAN / RÉALITÉ / LONGTIME RIDDIM (Special Delivery )

on pèse que dalle sur la balance des vampires de la finance
Ils se nourrissent du sang de nos états d'urgences
ils tirent sur leurs cigares comme ils tirent sur l'ambulance
ils se goinfrent de nos vies en se frottant la panse

- BRAND NEW - UMAN "RÉALITÉ" - TITRE ISSUS DE L'ALBUM " UMANITY -
http://itunes.apple.com/be/album/umanity/id485340572?l=fr


lundi 5 décembre 2011




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UMAN / UMANITY by Umanmusic

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CHRONIQUE REGGAE.BE

Cette année, nous avons vu, en Belgique, sortir pas mal d’excellents singles ou albums reggae. En cette fin d’année, c’est au tour de Uman, l’original dancehall punk comme il se présente, de sortir son nouvel album. Le dancehall est le genre dominant de cet opus intitulé Umanity. Il ne s’agit pas d’une production richement travaillée comme le superbe L’aventure c’est l’aventure de 2007 mais d’une collection de tunes et de riddims frais et actuels qui trouveront toute leur place dans le dancehall. Le biotope naturel de Original Uman.

L’album débute pourtant de manière calme avec Donne-moi du roots, un morceau qui alterne le reggae one drop avec des segments ragga. Le riddim est joué par un groupe allemand (avec une section cuivre complète). Tous les autres riddims sont des riddims digitaux, occasionnellement enrichis par une guitare.

Dans ce premier titre, Uman liste des dizaines de noms d’artistes, de titres et de styles de musique tandis qu’un refrain puissant inscrit directement ce titre dans le cerveau. On peut d’ailleurs le chanter avec l’artiste dès la première écoute. Tout aussi convaincant : le titre A l’ancienne, sur un riddim classique de chez classique : le Boops riddim, sur lequel Uman toaste à l’ancienne et prêche les bonnes vibrations dans le dancehall.

Uman rend hommage à Bad boy Jimmy, avec cette histoire récurrente de l’ami qui se fourvoie sur une mauvaise route (Shark Attack riddim), ainsi qu’à sa meilleure amie dans Marie, un titre en mode intimiste, sur fond de guitare acoustique et de battements de mains discrets. Vous la connaissez bien également cette marie, Maria de Juan, de la famille de Sativa.

L’habit ne fait pas le moine (sur le Black Ops riddim) est un titre dur, dans lequel Uman laisse percer une colère légitime et son indignation contre les ‘mauvais acteurs’, les ‘menteurs’ et les ‘gangsters’, les faux semblants qui recourent aux marques de fringues ou aux attributs bling bling pour se donner des airs de ce qu’ils ne sont pas.

Même topo dans Gucci Gucci (sur le Moonlight riddim), où il continue à dénoncer cet état de fait et toutes les dépradations que cause Babylon. Il est l’heure (‘l’heure d’un bon spliff’ et de bien d’autres choses encore…) rebondit sur lignes de basses du riddim G-Shock. Dans Retweet, Uman se penche sur le phénomène du « surcliquage » et sur l’internet en général. Un minimum de beats, un maximum de vocaux !

L’artiste laisse ensuite le tempo de l’album ralentir pour entonner On ne peut pas continuer comme ça, une chanson d’amour qui est une allégorie qui parle des relations entre les gens dans notre société. Avec un constat menaçant : ‘Le paradis va devenir l’enfer’. Dans lequel cas, il fera ses valises pour partir ailleurs. Non Uman, ne le fais pas, We need you right here!

Encore plus lent, et sur un rhytme proche du hip hop, il y a Miss you, agréablement enrichi de choeurs féminins, dans une atmosph§re plus bluesy que roots. Puis Petite planète dont la musique est teintée de R’n’B alors que les textes parlent de réalité et sont très durs, avec des références à Medellin, au Congo et à la vie dans le ghetto.

Uman clôture avec Et si, une vision sombre sur la fin du monde. Une dure chute, mais même à ce moment-là, il affirme qu’on pourra toujours compter sur lui. C’est son manifeste sur l’amitié et la solidarité.
Pura Vida, Jupiter & Ma Shi Faï, Collieman & Asham, Unlisted Fanatic, Crucial Alphonso, et maintenant Uman : pour les sorties d’albums, 2011 a été la meilleure année que la Belgique ait jamais connue !

Na alle uitstekende Belgische reggae tunes en – albums die dit jaar al zijn uitgebracht, komt nu ook Uman nog met zijn nieuwe album, de ‘original dancehall punk outta Belgium’, zoals hij zichzelf graag aankondigt. Dancehall is ook de dominante stijl op Umanity, geen rijkgeschakeerde studioproductie als het superbe L’aventure c’est l’aventure uit 2007 maar een verzameling frisse tunes en riddims die het best tot hun recht komen in de dancehall, Umans natuurlijke biotoop.

Hij begint nochtans rustig, met Donne-moi du roots, een tune die one drop afwisselt met ragga beats, ingespeeld door een Duitse band (inclusief volwassen blazerssectie.) Alle andere tracks zijn digitale riddims, af en toe aangevuld met een gitaar. In dit nummer lijst Uman tientallen namen, titels en stijlen op, terwijl het refrein er een instant klassieker en meezinger van maakt. Een prachtige ode aan de reggae. Even overtuigend en herkenbaar is de rubadub (Boops riddim) van A l’ancienne, waarin Uman in old school style de positieve vibraties in de dancehall bezingt.

Uman brengt ook een eerbetoon aan Bad boy Jimmy, het gekende verhaal van een vriend die op het verkeerde pad geraakt (Shark Attack riddim), en aan zijn beste vriendin, in het ingetogen, van een akoestische gitaar en milde claps voorziene Marie. U kent haar wel, Maria van Juan, van de familie Sativa.

Gerechtvaardigde boosheid en verontwaardiging weerklinken in het rauwe L’habit fait pas la moine, met Uman in topvorm fulminerend (op de Black ops riddim) over alle ‘mauvais acteurs’, ‘menteurs’ en ‘gangsters’ in zijn omgeving, de mannen die het moeten hebben van dure merken en bling-bling. In Gucci Gucci (Moonlight riddim) zet hij de opsomming gewoon door en benoemt zowat alles wat Babylon zo verderfelijk maakt. Il est l’heure (‘l’heure d’un bon spliff’ en vele andere ervaringen die je in het moment houden) bubbelt en botst op de G-Shock riddim. In Retweet beschouwt Uman de doorklikcultuur op internet. Minimale beats, maximum voicing.

Dan laat Uman het tempo wat terugvallen voor On ne peut pas continuer comme ça, een love song als allegorie voor de maatschappelijke verhoudingen. ‘Le paradis va devenir l’enfer’ dreigt hij, en dat hij straks zijn valiezen pakt als het hier zo verder gaat. Niet doen, Uman. We need you right here!

Nog trager, en ritmegewijs meer hiphop, is Miss you, gelardeerd met verleidelijke vrouwelijke stemflarden, van sfeer eerder bluesy dan roots. Petite planète klinkt softer (licht r’n’b) dan de harde reality lyrics zouden kunnen rechtvaardigen, met verwijzingen naar Medellin, Congo en het leven in de getto’s.

Uman sluit af met Et si, een donker visioen over het einde van de wereld. Maar zelfs dan zullen we nog kunnen rekenen op hem. Een sterk manifest van onvoorwaardelijke en vriendschap en solidariteit.

Pura Vida, Jupiter & Ma Shi Faï, Collieman & Asham, Unlisted Fanatic, Crucial Alphonso, en nu Uman: 2011 was het mooiste jaar dat de Beljam reggae ooit

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