jeudi 15 octobre 2009

Quand la lady chante la lune est toujours bleue

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Je n'écoute pas beaucoup de Jazz, enfin je crois. C'est compliqué le Jazz. Enfin je crois. Billie Hollyday, c'est pas compliqué. Tant de profondeur de rugosité, tant d'âme, ça marque. Tu l'écoute et boum, tu l'aime comme l'alcool et les drogues qui l'ont tuée.

Inculpée sur son lit de mort pour possession de stupéfiants, faut le faire! Y' avait pourtant une enfant dans cette voix, une fée que les plus grands instrumentistes ont courtisé, une enfant violée a 10 ans, une âme maltraitée mais vivante, plus vivante que tout. Ça c'est une voix qui parcours l'échine . Une voix qui caresse les sentiments et secoue les souvenirs jusqu'à venir se loger délicatement au creux de l'oreille , délicieuse comme une crème glacée onctueuse et rassurante. Même cassée, il y avait autant de fraîcheur que d'ombre dans le timbre de sa voix, Quand la Lady chante la lune est toujours bleue.



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